jeudi 17 mars 2011

C. une lettre qui débute moins de prénoms que le B, en tout cas dans mon abécédaire! Bien sur, il y a les Christian et les Christophe, Camille, Charles et Cyril mais moi,  celui qui me reste en mémoire, c’est Choupinet! C’est de toute évidence pas son prénom mais c’est comme ça que je l’ai appelé pendant toute notre liaison ! Vous ferez donc avec. 

Quand je suis rentré dans la boite de nuit, je n’ai vu que lui…. mais il n’était visiblement pas seul ! Il ressemblait à Jimmy Somerville, même bouille ronde, mêmes yeux rieurs, même coupe de cheveux (rasé avec une petite houppette d’ou le surnom qui me vint immédiatement à l’esprit de « Choupinet »). L’avantage des danses actuelles, c’est qu’on n’est pas collé à une personne. On peut bouger, se déplacer et se rapprocher sans problème des personnes dont on veut être vu. Je me glissais donc petit à petit entre Choupinet et ses amis et bientôt, il ne pouvait plus se retourner sans me trouver face à lui. Alors là, je lui lance mon plus beau sourire, celui qui avait déjà fait craquer d’autres mecs avant lui et, oh my god, immédiatement il me rend mon sourire. Je ne me fais pas prier pour, maladroitement, me rapprocher de lui jusqu’à le frôler. J’ai de suite vu qu’il n’y avait de sa part aucune animosité à mon égard et qu’il serait aisé de faire plus ample connaissance au calme, sur la plage qui s’étendait au pied de la boite de nuit. 

Quand je suis sorti, je  l’ai regardé avec un grand sourire, il m’a suivi !
Nous avons commencé à discuter assis sur le sable, les pieds au bord de l’eau puis nous sommes allé nous promener à l’écart du bruit et du monde jusqu’aux rochers qui limitaient la petite plage. Seuls, nous avons pu faire plus intimement connaissance. Ma main s’est glissée sous son T-shirt, il était imberbe et musclé. Il avait de petits tétons durs et saillants. Nous avons continué l’un et l’autre notre exploration et il n’a pas fallu très longtemps pour que les ceintures ne se desserrent et que nos mains ne se hasardent à caresser nos sexes déjà bien tendus. J’ai tout de suite adoré sa façon d’embrasser. Sa langue était fine et musclée, il savait l’introduire en douceur dans ma bouche, lutter avec la mienne, se retirer, caresser ma bouche et revenir me donner du plaisir. Pendant ce temps, nos sexes dressés l’un contre l’autre se chevauchaient, glissaient, se retrouvaient. J’ai enlevé ma chemise et lui son T-shirt, nos poitrines serrées l’une contre l’autre, nos sexes cote à cote, nous nous fondions l’un dans l’autre. Nous sommes restés un long moment à laisser nos corps se dévoiler et se découvrir avant de faire l’amour, pantalons descendus sur les chaussures, appuyés sur les rochers sans même penser que quelqu’un pouvait nous surprendre. 

Quand nous sommes rentrés dans la boite, un copain m’a fait remarquer avec un large sourire que mon pantalon était froissé et que j’avais les yeux débordants de reconnaissance ! 

Je n’ai pas eu à expliquer quoi que ce soit car Choupinet était déjà à mes cotés : il avait expliqué à ses copains qu’il avait mieux à faire et que nous rentrions chez moi. 

Choupinet était dans la région pour les vacances. Vacances que nous trouvions tous les deux trop courtes. Et c’est pour tenter de les prolonger qu’il a pris un rendez vous chez un chirurgien pour lui raconter qu’il devait aller à l’étranger et qu’il pensait que ce serait mieux, dans la mesure ou il avait déjà eu des crises, qu’il se fasse opérer de l’appendicite avant de partir. Le chirurgien a refusé arguant  que quel que soit le pays, il y avait partout des chirurgiens capables de faire ce genre d’opération. Mais je vous avoue que c’est la plus belle preuve d’amour qu’il m’est été de recevoir et jusqu’à mon dernier jour je m’en souviendrai.  

Et l’été s’est terminé, Choupinet est reparti me laissant complètement désemparé et seul. Seul, mais pas pour très longtemps puisqu’à l’époque je me consolais assez vite et que peu de temps après je rencontrais Jean Do ! 

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