N. le N qui s’impose à moi c’est Norbert. Une aventure pour le moins malsaine à laquelle je me suis trouvé, très involontairement mêlé.
Catherine était chef de chœur d’une chorale de son lycée. Elle avait inscrit sa chorale pour une rencontre internationale de plusieurs chœurs. Elle m’en parlait un soir et me disait que son problème était de trouver des accompagnateurs qui de plus puissent chanter la partie basse des morceaux. La rencontre avait lieu pendant les vacances scolaires et ses collègues préféraient se reposer que prendre en charge un groupe d’enfants et d’ados. Je me suis proposé de suite de l’accompagner si cela était possible car je ne connaissais pas à l’époque Barcelone, le lieu de ces rencontres et que, de plus, le programme me plaisait. Elle a accepté immédiatement et je me suis retrouvé un matin, au départ d’un car plein de jeunes gens et jeunes filles avec Norbert, un étudiant en licence d’espagnol qui servirait d’interprète et chantait lui aussi en basse, Martine, prof de gym très sympa, Jean François, organiste un peu sombre et mon amie Catherine comme adultes accompagnateurs. Je me suis immédiatement fait la réflexion que Catherine était le type de la « fille à pédés » car nous étions visiblement trois dans le groupe des accompagnateurs ! Le voyage a été fort agréable, les enfants en profitant pour mettre au point les détails des chants au programme et d’autres chansons beaucoup moins académiques !
Nous avons été accueillis par des organisateurs fort sympathiques qui nous ont conduits dans une maison qui servait de colonie de vacances l’été. Les gosses avaient des petits dortoirs de six lits, les adultes avaient droit à de petites chambres avec balcon. La journée s’est terminée dans la joie et la bonne humeur, la soirée occupée à une nouvelle répétition et à des mises au point avec l’organiste qui jouait sur un appareil électrique. On a couché les enfants après qu’ils avaient pris leur douche, ça n’a pas été de tout repos. Ensuite nous avons regagné nos chambres respectives.
Je n’arrivais pas à dormir et suis sorti dans la cour de l’établissement. Il ne restait que deux fenêtres éclairées, celle de ma chambre et celle de la chambre de Norbert. Et j’ai vite repéré que le rideau permettait de voir l’ombre de Norbert. Il avait sa serviette en pagne autour des hanches, il devait sortir de la douche. Je me suis appuyé contre un arbre en me disant qu’à un moment ou un autre la serviette tomberait et, même en ombre, un mec à poil, j’ai toujours trouvé ça bandant.
Je le voyais marcher de long en large, il semblait soit qu’il se récitait un texte, soit qu’il parlait à une autre personne. En effet, il y avait une autre personne : ce n’était pas son sac qui était sur le lit mais visiblement un mec qui s’est levé et s’est approché de lui. Je me suis dit que notre petit organiste avec son air renfermé semblait s’être très vite dévergondé puisqu’il était dans les bras de Norbert. Ils s’embrassaient. La serviette est tombée mais je ne voyais pas grand chose car ils étaient dans les bras l’un de l’autre. Jean François était en train de quitter son T-shirt tout en continuant à embraser Norbert puis je l’ai vu tomber le pantalon. Je ne sais pas si c’était l’emplacement de la lumière qui faisait l’ombre chinoise, mais il avait un beau cul que je n’avais pas remarqué dans la journée (et pourtant c’est le genre de truc que je remarque habituellement). Jean François s’est baissé et a commencé à sucer Norbert. Moi, sous mon arbre, j’ai commencé à me caresser : le spectacle auquel j’assistais était trop excitant. Je voyais l’ombre de la tête de Jean François aller et venir et même si je ne discernais pas le sexe de Norbert, je pouvais imaginer sans problème ce qui se passait. Jean François s’est relevé, ils étaient nus tous les deux, serrés l’un contre l’autre et se sont allongés sur le lit. Là je ne voyais qu’une espèce de tas qui remuait en saccade. La lampe était trop haute et écrasait les ombres, je remarquais toutefois qu’on s’activait sec sur le lit ! Je continuais à me branler jusqu’à jouir puis je regagnais ma chambre.
Le lendemain matin, au petit déjeuner, je suis arrivé dans les premiers, seul Norbert était à la table des accompagnateurs. Je l’ai salué avec un sourire plein de sous-entendus et lui ai demandé si la nuit avait été bonne. Il me disait que oui quand Catherine est arrivée. D’entrée elle nous a fait part d’un petit souci : elle s’était levée dans la nuit pour voir si la marmaille dormait bien et avait vu que Cyril, le plus grand de la troupe n’était pas dans son lit. Mon regard s’est immédiatement porté sur Norbert qui est vite devenu blême. J’ai conseillé Catherine de ne rien dire et ai profité du moment où elle est allée se servir en café pour glisser à Norbert que je ne dirais rien cette fois mais qu’il valait mieux que ça ne se reproduise pas. Le gosse avait entre 15 et 16 ans et cette situation m’a mis très mal à l’aise. Et des années après, je me demande toujours si, en me taisant, j’ai fait, ce matin là, le bon choix.
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