P. pour ma génération, qui n’a pas croisé de Patrick, de Philippe, de Pierre ou Paul ainsi que de Patrice. Mon P à moi, c’est Pascal.
C’est encore une rencontre de plage qui me vient à l’esprit. Je suis né sous un signe d’eau, ça a du me marquer. De plus, pendant l’année de travail, je sors beaucoup moins et j’ai toujours eu tendance à me lâcher pendant les vacances. Comme dit la chanson : « vacances, j’oublie tout ! » et je me dévergonde.
Cette année là, j’avais suivi des amis dans la région bordelaise. Ils avaient loué une villa au Cap Ferret et nous allions tous les jours soit au Grand Crohot, soit au Porge, Soit au Grand Piquey. Ces plages naturistes nous permettaient de bronzer à l’aise et de pouvoir rentrer au travail bronzé de partout. Un corps hâlé fait plus ferme au regard et dégage toujours une impression de bonne santé.
Les dunes qui longent les plages sont un lieu d’intense activité ! On y voit partir des mecs seuls, des couples et parfois même des petits groupes qui ont tous en même temps l’envie d’une escapade dans le désert.
J’avais repéré un mec sur la plage et lors des baignades qui le regardait avec insistance tout en souriant. Quand j’ai vu qu’il partait derrière les dunes, c’est tout naturellement que je l’ai suivi. Il marchait environ trente mètres devant mois, et semblait vouloir m’emmener au bout du monde.
A marcher comme ça, on serait vite dans les pins et j’étais pieds nus. J’allais renoncer quand je l’ai vu se diriger vers un blockhaus placé là par les Allemands pendant la dernière guerre mondiale. Il s’y est glissé, je l’ai suivi. Je me suis retrouvé dans une première pièce sordide qui servait de WC pour les baigneurs de la plage. J’ai quand même continué et ai descendu deux ou trois marches pour me retrouver dans une pièce plus petite, visiblement nettoyée. Le mec que j’avais suivi était debout contre un mur, dans la pénombre, il se caressait et me fixait des yeux. Je me suis approché, il m’a dit : « je m’appelle Pascal, et toi ? ». Les présentations faites, il a continué à se caresser et de sa main libre a commencé à me pincer le bout d’un sein. D’habitude je ne suis pas fan, mais c’était un expert. Pour qu’il ait les deux mains libres, je lui ai pris le sexe et ai commencé très doucement à le masturber. Il était circoncis et pour faciliter le glissement, je me suis craché dans les mains : visiblement il trouvait ça plus agréable. Il avait laissé mes seins et me tirait maintenant près de lui les deux mains sur mes fesses. Nos sexes se touchaient, il a écarté mon prépuce et en a couvert son gland. Il était dans moi. Mon prépuce le masturbait. Il en profitait pour me branler en même temps. J’étais super excité et je lui ai demandé d’arrêter sinon je risquais de venir très vite. Il m’a alors pris dans ses bras et m’a embrassé goulûment. Je ne sais pas comment il s’y prenait mais je me sentais complètement dominé par ce qui se passait : il avait toutes les initiatives et toutes me plaisaient. Soit je suis un mec hyper ordinaire avec des goûts très classiques, soit ce mec avait un don pour avancer sans cesse sur le terrain des plaisirs. A ce moment là je me suis rendu compte qu’il y avait sur moi plus de deux mains. Je me suis raidi. Un troisième mec s’était joint à nous en nous suivant dans le blockhaus. J’ai voulu partir, il m’a dit de rester et a viré le troisième. Il ne lui a pas fallu longtemps pour me chauffer à nouveau et nous avons passé un long moment à nous embrasser, nous sucer, nous caresser.
Quand il a senti que j’en avais envie, il a recommencé à glisser son gland dans le fourreau de mon prépuce et nous a masturbés jusqu’à ce que nous jouissions tous les deux presque simultanément. Il m’a embrassé en me disant : « moi, je suis sur la plage tous les jours, si ça te dit ! » et il est parti vers la mer. Je suis resté un instant comme un con. C’était une baise géniale peut être sans lendemain. J’avais envie de le connaître, de lui parler, de l’embrasser encore. Je l’ai suivi jusqu’à la plage où un bain s’imposait. J’ai essayé de me rapprocher de lui mais visiblement il n’en avait pas envie : seule la baise lui importait.
Mes copains se sont un peu fichus de moi quand je suis sorti de l’eau et j’ai eu droit à pas mal de commentaires sur mon escapade. Nous ne sommes pas retournés sur cette plage les jours suivant et Pascal reste un coup, mais un coup gagnant que je n’oublie pas.
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