jeudi 3 mars 2011

Q. Autant j’ai eu de plans Q, autant je n’ai eu qu’un Q dans mes partenaires : le petit Quentin.
L’eau m’inspirant beaucoup, c’est un dimanche matin, à la piscine, que je l’ai rencontré. Je n’ai vu tout d’abord que ses yeux : faut dire qu’avec un bonnet de bain, une tête qui sort de l’eau n’a rien d’un érotisme torride ! Et des yeux, non seulement il en avait deux mais ils étaient tellement beaux qu’on ne pouvait que les regarder. Lui aussi me regardait le regarder sans aucune discrétion je dois l’avouer. Il m’a souri, je lui ai souri, on s’est souri et on devait à peine avoir l’air de deux cons ! Il a nagé jusqu’à l’échelle et ce qui sortait de l’eau était aussi beau que ses yeux : épaules musclées, dorsaux d’enfer, cul bombé, jambes longues et musclées … ça ne s’arrêtait paslà, rien n’était à jeter et j’attendais qu’il se retourne une fois sur le bord du bassin pour voir les abdos et deviner le reste ! Et quand il s’est retourné, me regardant fixement, je me suis dit : « mon vieux, t’es condamné à rester dans le basin jusqu’à la fermeture ! ». Il s’est installé à coté de l’échelle, les deux pieds dans l’eau.

J’étais coincé et pour sortir, soit je jouais la fuite et allais prendre l’échelle opposée, soit je m’armais de courage et je m’exposais à ses regards. N’écoutant que mon courage, je suis arrivé en nageant à l’échelle et je suis monté comme si de rien n’était. Mon maillot me collait à la peau et dès que j’ai eu une main libre, j’ai fait rentrer un peu d’air en tirant sur la ceinture. C’est alors qu’il m’a dit avec un beau sourire : « j’aimais mieux avant ».

Il avait au moins la qualité d’être direct. Je lui ai dit être désolé de le priver de ce spectacle mais que s’il le désirait ce n’était que partie remise. C’était bien engagé et tout naturellement je me suis assis à coté de lui pour continuer à faire connaissance. Il s’appelait Quentin, était étudiant et n’aimait pas les mecs de son âge pas assez murs à son goût. Avec mes dix ans de plus, ma bedaine naissante, j’étais donc dans son créneau.

Quand je me suis levé pour quitter le bassin, il m’a suivi et est venu à coté de moi et il a sans gène baissé son maillot pour le rincer sous la douche. J’ai fait de même mais visiblement mon émotion était plus visible que la sienne. Il a vite remarqué qu’il me faisait de l’effet et s’est moqué de ma trique. Il avait un très beau sexe. Enfin, je trouvais qu’il avait un très beau sexe car j’ai remarqué en parlant avec des copains sur une plage naturiste que les critères de beauté d’un sexe varient beaucoup d’une personne à l’autre. Certains les aiment longs, gros d’autres bien proportionnés avec de belles couilles, d’autres circoncis, d’autres bien calottés. Moi, je les aime assez épais, pas trop longs, sans trop de veines apparentes et avec des couilles bien proportionnées avec la queue. Il avait passé un coup de tondeuse à ses poils pubiens ce qui mettait encore plus son sexe en valeur. Il s’épilait aussi les aisselles et le torse : c’était mieux me dit-il pour la natation.

Je n’ai pas eu besoin de l’inviter, il m’a accompagné à la voiture, puis s’est installé à coté de moi comme si c’était évident et est venu avec moi à la maison.

A peine arrivés il m’a plaqué contre la porte que je venais de refermer et m’a embrassé avec toute la fougue de sa jeunesse. Il m’a demandé où était la chambre et en deux temps trois mouvements on était à poil sur le lit. Il avait un corps de sportif dont il savait jouer en amour. Il y avait de la force et de la souplesse dans ses mouvements et je me sentais tout à la fois saisi et caressé, pris en force et chouchouté.

On a baisé un long moment et, pendant un moment de repos, il m’a dit avec un grand sourire qu’il avait faim. Rapide casse croûte avant de se retrouver sous la couette. Il me racontait plein de truc marrants, on s’amusait, il m’embrassait, je le suçais, il me caressait, je le laissais me prendre …et cela jusqu’à la tombée de la nuit. Il devait rentrer car il habitait encore chez ses parents. J’ai proposé de le raccompagner, il a préféré prendre le bus.

A peine deux heures plus tard il sonnait à la porte. Il m’a dit avoir raconté à ses parents qu’il partait retrouver un pote et arrivait avec son sac à dos, en un mot, il venait passer la nuit. Cette nuit fut courte car on n’avait encore pleins de choses à faire ensemble et ni lui, ni moi, ne nous lassions de cette découverte. Le lendemain matin, après le déjeuner, il m’a dit qu’il partait à la fac et avec un gros bisou m’a dit « à ce soir » !

Et il s’est petit à petit installé dans mon cœur et dans mon appartement. Il était beau, quand je me réveillais la nuit, je m’appuyais sur un coude pour le regarder dormir. J’étais très amoureux. Son corps semblait être façonné pour le mien, le mien pour le sien. On s’est très vite connu et nous savions tout de suite adapter nos étreintes pour un maximum de plaisir. Mais au bout d’un mois environ il a découché une nuit pour aller dormir chez ses parents.











J’ai eu au milieu de la nuit un appel de son père, il avait tout raconté de notre vie et son père m’informait qu’il était en réalité mineur, et que si je ne mettais pas immédiatement fin à notre relation il me traînait en justice. Une heure après, Quentin et sa mère étaient à la maison pour récupérer ses affaires. Quentin qui était vraiment mineur s’est retrouvé chez sa grand’mère à l’autre bout de la France.

Il m’a appelé en cachette deux ou trois fois et je lui ai dit d’oublier tout ça, de se recentrer sur ses études. Je l’ai revu plusieurs années plus tard, en boite de nuit, avec un mec de mon âge : j’ai eu très mal car j’ai revécu en un instant ces semaines de bonheur dans ses bras. Ses parents avaient perdu dans leur désir de le remettre dans le droit chemin, et moi j’avais perdu un garçon formidable.

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