mercredi 2 mars 2011

R. qui n’a pas croisé Robert, Rolland, Richard ou Rémy dans un back room, un buisson, une boite ou un bar gay ? Mon R à moi, c’est Romain.

J’étais juste à l’heure ce matin là pour prendre le travail et une voiture barrait l’entrée du parking : klaxon nerveux de ma part, petite bise du passager à la conductrice et je vois sortir de la voiture un grand mec, habillé « comme en dimanche » aurait dit ma grand’mère, vraiment pas mal du tout. La voiture démarre et je peux, enfin, accéder au parking.

J’arrive pile à l’heure et je me retrouve face au jeune homme qui m’avait fait perdre mon temps. Il avait un regard et un sourire qui m’a fait immédiatement l’excuser.
- Je m’appelle Romain X, Je suis le nouveau stagiaire.
-Ben moi, c’est M. que tu vas avoir à aider et supporter pendant deux mois ! Et pour commencer, sache qu’il est interdit de se garer devant la porte du parking : ça fait chier tout le monde … et moi le premier.
Le premier contact fut frais mais il me fallait d’entrée montrer que c’était moi le responsable et qu’ici, le respect des règles, donc des autres, était la base d’une bonne ambiance. Si on ne veut pas stresser ou être stressé, l’idéal est de respecter l’équipe et les us et coutumes de la boite : les échanges n’en sont que plus aisés.
Très vite Romain s’est montré très attentif et efficace. Au bout de dix jours, nous formions une équipe cool et aucun problème ne venait troubler nos journées de travail. Une certaine intimité s’est glissée dans nos rapports et je commençais à le chambrer … pour mieux savoir comment il vivait car je dois avouer qu’il commençait sérieusement à me plaire.
- Ta copine vient tous les matins t’accompagner ? Elle a peur que tu ne te perdes !
- C’est pas ma copine, c’est ma mère !
Et bien voilà, j’en savais déjà un peu plus. Et petit à petit j’ai su qu’il n’avait pas de copine, qu’il était seul, qu’il ne fréquentait pas les bars et boites de la région mais qu’il allait assez souvent à Paris pour s’éclater. Et un jour je me suis jeté à l’eau en lui disant que j’étais un peu comme lui, mais que moi c’était parce que j’étais homo et qu’ici il n’y avait rien pour moi. Il a sourit et m’a dit qu’il s’en doutait un peu et que son gaydar avait bien fonctionné. Le mien avait mal assumé sur ce coup et c’est ce qui m’avait amené à m’exposer.
Je lui ai proposé un week-end à deux à Paris, il a de suite accepté. Que disait-il à ses parents dans ce cas ? Tout simplement qu’il allait retrouver des amis avec qui il avait fait ses études. Je suis donc devenu un copain de classe !

J’avais retenu une chambre à deux lits dans un hôtel où j’avais mes habitudes. Il a été sensible à cette attention car il me l’a avoué plus tard, il craignait le guet-apens ! Repas au resto, un verre dans le Marais, boite de nuit. Le programme type du pédé de province qui monte à la capitale. Nous étions très bien ensembles mais j’ai eu l’impression de le brider car ni au bar, ni en boite, il ne m’a quitté pour aller draguer. Je n’ai réalisé ça qu’après car sur le coup, j’étais tellement bien avec lui, hors du cadre du travail, que je ne désirais que faire durer le plaisir.

Quand nous sommes rentrés à l’hôtel je lui ai demandé s’il désirait dormir vite donc prendre sa douche en premier ou non. Il venait d’allumer la télé et c’est moi qui suis passé sous la douche. Je me suis couché et ai éteint la lumière, il est allé se préparer pour la nuit. J’ai vu lorsqu’il a ouvert la porte de la salle de bain qu’il était nu pour se coucher : ma réaction a été immédiate mais très vite il a éteint la lumière de la salle de bain et je me suis retrouvé dans le noir. Je l’ai entendu se rapprocher des lits et j’ai cru sentir qu’il tâtait mon lit pour se guider dans l’obscurité. Et j’ai senti qu’il prenait mes draps et se glissait dans mon lit !
- je peux ? me demanda-t-il.
- C’est pas une chose qu’on refuse. Lui répondis-je
Et j’ai senti son corps se coller contre le mien. Sa jambe s’enroulait autour de la mienne. Il glissait son bras sous ma tête et m’a embrassé. Pendant qu’il se serrait contre moi, il a plaqué son sexe contre ma cuisse et a commencé à se masturber en se frottant doucement. Sa main libre a saisi mon sexe et s’en est occupée avec délicatesse. Il prenait toutes les initiatives avec dextérité et je me contentais de prendre du plaisir. Il s’est laissé glisser contre moi et est allé prendre ma bite dans sa bouche. Sa langue allait et venait sur mon prépuce en caressant le gland : j’allais vite jouir s’il ne s’arrêtait pas. Il m’a senti venir, a abandonné ma queue et est venu m’embrasser avant de guider ma bouche vers son sexe que j’ai immédiatement gobé goulûment. Il m’a arrêté avant la jouissance, m’a attiré contre lui a collé nos sexes l’un contre l’autre et a commencé avec son bassin à masturber nos deux sexes l’un avec l’autre : nous avons jouis en même temps dans un même râle de plaisir. Il s’est écarté de moi et m’a caressé le ventre et le sexe avec nos deux spermes : quelle jouissance !
Le week-end s’est déroulé comme un rêve et ce qui a été formidable c’est que le lundi, au travail, aucun problème nouveau ne s’est posé alors que très souvent, quand on mélange travail et vie privée, les tensions sont très vite palpables.

Nous avons pris l’habitude de nous retrouver après le travail chez moi. C’est d’ailleurs là, qu’un soir, Romain m’a dit comment il avait vécu notre premier jour parisien en amoureux et comment il était ce jour là tombé sous mon charme alors qu’il avait regretté jusqu’à notre arrivée à Paris d’avoir si vite accepté mon offre d’escapade ensembles.

Le stage terminé il est parti travailler à Paris. Je le rejoignais toutes les fins de semaine et nous baisions comme des fous. Puis petit à petit les week-ends se sont espacés et un jour il m’a avoué avoir rencontré un mec de son âge (j’avais oublié que j’avais dix ans de plus que lui !) et nous sommes restés amis. Il me raconte ses histoires, je lui raconte les miennes, on en rit, on se conseille et quand nous ne sommes que tous les deux on parle avec nostalgie de notre Histoire même si nous n’éprouvons plus d’attirance physique l’un pour l’autre.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire