lundi 28 février 2011

T. On dit souvent que les Corses sont de beaux fainéants, je peux vous assurer, qu’au moins à la sieste, Toussaint était d’une activité débordante. 
Toussaint est un Ajaccien râblé, tout en muscle, brun et légèrement dégarni sur le dessus, bronzé toute l’année et avec un sourire d’ange. Il bosse à la SNCM ce qui veut dire qu’il est donc très libre ! 

Je l’ai vu la première fois à la plage de Capo di Féno, plage naturiste au bout de la route des sanguinaires. Des amis corses voulaient me faire connaître ce coin de paradis, j’y ai surtout vu pas mal de beaux mecs. Je dois aussi reconnaître que la plage est très belle même si la partie la plus au sud devient vite dangereuse par gros temps. Mais pour l’instant, ce qui se levait n’était pas la tempête mais mon ardeur à essayer d’approcher ce mec repéré sur la plage au milieu de tout un groupe (à quoi pensiez vous, pervers !). Mais dans ces cas, il semblerait que les regards soient attirés l’un vers l’autre. Il a vite vu que je le regardais et n’a pas mis une heure pour s’isoler afin que nous puissions faire plus ample connaissance.  

Très souvent, les rencontres homos débutent par une connaissance tactile avant même d’être verbale. La baise précède souvent le dialogue et, après avoir couché avec un mec, on se dit que si on avait inversé les actes, le mec n’aurait jamais passé le premier cap et nous aurions perdu une belle partie de jambes en l’air tellement ils sont cons. Les choses ont tendance à évoluer avec le net. Personnellement quand je vois un texte du style « jeun’ mek simpa cherche rami et plus si afiniter » je dois reconnaître que je ne me lance pas ! 
 
Bon, revenons à Toussaint qui non seulement est beau mais pas con du tout, plein d’humour et qui, très vite, a été plein d’envie de faire plus ample connaissance avec moi. Il m’a fallu négocier avec les amis qui m’hébergeaient car Toussaint vivait encore chez maman (c’est le coté attendrissant de ces machos insulaires qui restent avec maman tant qu’ils ne sont pas mariés !) La négociation s’est déroulée sans encombre et j’ai pu glisser Toussaint sous mes draps dès cette première nuit. Du coté sexe, on ne peut pas dire que Toussaint soit croisé avec un étalon mais il a la queue gonflée, les couilles pleines qui ne demandent qu’à être vidées. Moi qui ai une faiblesse pour les imberbes, je me suis retrouvé avec un demi-singe. Je ne l’avais même pas remarqué l’après midi, à la plage tellement c’est l’ensemble qui m’avait séduit.   

Il a voulu montrer de suite qui était le chef et a pris les initiatives. Je n’étais pas contre d’autant plus que les initiatives me remplissaient … de bonheur ! Et pour un Corse, il avait un sacré tonus. On a remis le couvert plusieurs fois dans la nuit et j’ai vu qu’il acceptait sans problème que mes initiatives prennent le relais de temps en temps. Il avait non seulement la queue ferme mais les fesses musclées, les pectoraux de béton et des cuisses qui, lorsqu’elles me serraient, montraient une force rare.  

En réalité, la longueur du sexe du partenaire n’a pas trop d’importance pour moi et sentir le gland entrer en moi et sortir, même s’il ne remonte pas jusqu’aux amygdales, me comble de plaisir et il savait jouer avec ma rondelle comme un chef. Je pense que si j’ai peu dormi cette première nuit, mes amis ont du aussi en profiter ! Mais comme ils ont beaucoup de savoir-vivre, personne n’a rien dit quand nous sommes descendus les rejoindre pour prendre le petit déjeuner. Seul Jean Claude, mon hôte, avec son humour très particulier, avait glissé un coussin sur le siège à la place qui m’était réservée ! 








Mais je dois avouer que je n’ai rien d’une femme de marin et j’ai vite appris qu’il avait un mec dans chaque port. J’ai donc mis rapidement fin à cette liaison qui, de toute évidence, ne pouvait déboucher sur rien. Et entre sa maman et ses amants il n’y avait que peu de place pour moi.



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