samedi 19 mars 2011

comme Alain, André, Antoine, Antony, Armand et autres Arnaud et Aristide. Oublions Antony et sa belle gueule, Armand et son sexe surdimensionné, André et sa hantise d’être dérangé pendant la baise (je me dois quand même de préciser qu’on faisait ça dans son bureau !) et choisissons Antoine, ses yeux souriants et sa bouche faite pour embrasser, sucer, lécher…

J’ai rencontré Antoine sur une plage naturiste. Il était le seul à avoir gardé son maillot. Avouez qu’on a une seule idée dans cette situation : voir ce qu’il cache ! Quand il est allé se baigner, j’ai suivi et avec le plus de naturel possible, je me suis laissé entraîner par les vagues qui m’ont jeté dans ses bras, enfin, pas dans ses bras mais à coté de lui. Et dans ce cas, on perd pied, on gesticule, on écarte les bras pour s’équilibrer et la main, par accident, vient frôler la personne juste à l’entrejambes. C’est fou l’intelligence d’une vague ! 

Il n’a rien fait pour s’écarter et ce que j’avais cru deviner sous le maillot se confirmait sous ma main. Je me suis excusé, confus. Il m’a dit que ce n’était pas grave, que ça arrivait. Et on est sorti de l’eau ensemble, tout en discutant de la force des vagues, du soleil et du sable de la plage (c’est fou ce qu’on peut avoir comme imagination dans ces cas). On s’est vite assis au bord de l’eau parce que ni lui ni moi ne pouvions  plus cacher le plaisir provoqué par cette furtive rencontre. 
 


Il était comptable et moi, absolument incapable de comprendre le moindre relevé de banque : il m’a gentiment proposé de me donner des cours particuliers. Une heure plus tard on était chez moi, devant mon bureau avec des tonnes de papiers sous les yeux, assis cote à cote à faire et refaire des calculs.  


Mais je n’étais pas très à l’aise ……parce que j’ai horreur de garder le sel sur la peau ! Je lui ai demandé de m’excuser deux minutes pour aller me rincer sous la douche. Et comme je suis un mec d’un naturel prévenant, je lui ai dit de ne pas se gêner s’il voulait en faire autant : dix minutes après nous continuions notre leçon dans la baignoire. Et je vous le dit tout net : deux mecs dans une baignoire, ça fait beaucoup et il est très difficile de ne pas se toucher. J’étais plutôt pour, il n’était pas contre et nous avons alors pensé que nous serions nettement mieux dans mon lit. 









C’était la première fois qu’il se trouvait dans un lit avec un mec. Il avait, comme beaucoup, connu les rencontres furtives dans un buisson ou un coin sombre, mais le lit c’est quand même autre chose !




Il avait un corps sec, des mouvements saccadés et semblait vouloir se fondre en moi. Il était excité comme une puce et, tel un cheval fougueux, je devais sans cesse le maîtriser pour ne pas précipiter les choses et profiter de ce moment de pur bonheur le plus longtemps possible. Ses pommettes rougissaient, il ne savait plus quoi faire devant tant de nouveauté, j’avais envie de lui faire plaisir. Je me suis alors, après l’avoir plaqué sur le dos, empalé sur son sexe turgescent et ai imposé mon rythme. Il souriait, il était beau, ses yeux brillaient. De temps en temps je me penchais pour l’embrasser, le calmer, lui montrer mon plaisir, lui donner du plaisir. Quand j’ai senti qu’il n’en pouvait plus je me suis caressé et nous avons joui en même temps, quel bonheur ! Sa première (vraie) fois l’a laissé anéanti. J’étais pour ma part comblé.  

Il a fallu des mois de rencontres pour qu’il me permette d’inverser les rôles, qu’il apprenne à connaître son corps et éprouver tous les plaisirs que l’on peut vivre quand on est deux et que l’on s’aime.  
 

Et puis un jour, sous la pression familiale, il a voulu oublier nos rencontres et les plaisirs gais : il s’est marié en m’expliquant que sa femme saurait lui donner d’autres plaisirs et pourrait  faire de lui un vrai homme. Il m’a même invité à son mariage, je n’y suis pas allé. 

Mais ce n’était pas la fin de cette histoire puisqu’un jour je l’ai vu revenir à la maison, de plus en plus régulièrement et nous avons connu à nouveau de grands moments plus souvent horizontaux que verticaux, jusqu’à ce que, suite à une mutation, je quitte la région.


  
 
Il m’a rappelé un jour pour me dire qu’il divorçait et que si je voulais …. Mais pour moi la page était tournée




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