K. comme Kévin, comme Kévin, et comme Kévin !  Ben oui, mon K à moi c’est Kévin (pour ceux qui n’auraient pas compris). Et en plus, avec Kévin on n’a rien fait ! Il est et restera un rêve. 

Kévin, c’est le neveu d’un ami. Je l’ai vu arriver un jour pour un anniversaire auquel j’étais convié. Il est arrivé un peu en retard, grand, blond, yeux bleus, athlétique et habillé avec goût. Et ce que j’ai tout de suite remarqué, c’est qu’un mètre derrière lui, il y avait une fille d’une rare beauté mais que j’ai tout de suite détesté : Kévin est hétéro, marié et pour mon grand malheur, très heureux en ménage. J’ai passé le repas à l’observer. C’est le type de mec sur de lui, très à l’aise avec les gens, à l’aise avec lui. Il bouge son corps comme un félin, souple, élégant. Il parle avec calme mais est très sur de ce qu’il dit (et il a raison parce qu’il n’est pas, comme on dit souvent, la moitié d’un con). 

 Après le repas, mes amis ont proposé que le café soit servi au bord de la piscine. Nous savions que l’après midi se passerait ainsi et tout le monde avait amené son maillot de bain. 

 Kévin et sa femme se sont très vite dévêtus. Ils étaient encore plus beaux. A part une petite touffe de poils qu’il a au-dessus des fesses, sur le bas des reins, rien n’est à jeter. Je n’ai jamais trop aimé les poils et un dos parfaitement glabre est pour moi toujours plus beau. Ses jambes sont longues, musclées et pourraient servir pour un cour d’anatomie. Il travaille visiblement ses abdos et ses pectoraux qui sont eux aussi comme sculptés. Et si le regard quitte la bombe pour rechercher la mèche qui se cache dans le maillot, on voit vite que tout est proportionné. Pendant qu’il discutait avec un petit groupe d’invités, j’en ai profité pour fixer mon regard sur le maillot, juste moulant pour ne pas être trop « poutre apparente », et ai rêvé qu’un miracle se produise et que d’un coup de baguette magique, il devint transparent. Mais  il y a souvent loin du rêve à la réalité et le maillot n’a pas fondu. Ma baguette à moi prenait du volume mais pas assez pour devenir magique et j’ai du aller me baigner pour en calmer le feu. 

J’ai eu, pendant l’après midi un moment de plaisir quand sa femme lui a passé de la crème solaire : il a eu une légère réaction et le maillot s’est tendu mais peu, furtivement et le calme est de suite revenu. Si ça avait été moi qui ai la crème entre les mains, j’aurais immédiatement mis une seconde couche mais cette conne est retournée sur sa serviette. 

 Je suis retourné régulièrement chez mes amis mais visiblement ils ont des liens amicaux plus solides que les liens familiaux et Kévin n’est pas revenu se joindre à nous. J’ai appris qu’il avait lui-même une villa avec piscine et restait en famille les week-ends.  
J’en suis à attendre le prochain anniversaire : c’est dur d’attendre de vieillir pour un moment de plaisir, même si ce n’est que pour le plaisir des yeux !