mardi 8 mars 2011

L.  Vite oubliés Louis et Ludovic, si je pense L, je vois Laurent.  

Après un repas au resto, lors de vacances ajacciennes, les amis corses ont voulu me faire connaître le terre-plein de l’aéroport : The lieu de drague du coin. 


A peine étions nous garé et descendu de la voiture qu’un mec s’approche de moi et me dit : « je pense que t’es là pour draguer, moi aussi, tu me plais alors si je te plais on pourrait éviter de se courir après la soirée entière avant de se retrouver dans un bosquet et partir de suite, on gagnerait du temps ». J’étais sidéré, c’est la première fois que je vivais ça. Généralement, la drague est un sport de longue haleine, on se regarde, on joue l’indifférent même si notre cœur bat à 140, on laisse tomber en espérant trouver mieux, on ne trouve pas mieux mais l’autre est sur un coup. Le coup est foireux et deux heures après on se retrouve avec le mec qu’on avait immédiatement repéré. Et là, on fait un truc vite fait mal fait parce qu’on n’a plus le temps, qu’il faut rentrer parce que le lendemain on bosse ou que bobonne attend à la maison. Lui au moins il était direct ! 


Je logeais sur les hauteurs de la ville chez des amis, je lui ai donc proposé de venir à la maison. Il a trouvé ma proposition sympa parce que lui était en vacances « au village », chez ses parents. Il s’appelait Laurent mais il m’a précisé que ses copains l’appelaient Lolo. Va pour Lolo !

 
Dés que nous sommes arrivés à la villa, il est allé dans la salle de bain prendre une douche, je l’ai suivi. Le temps que je me sèche, il était assis sur le lit en train de lire une BD. C’était vraiment un mec sans problème, bien partout et hyper cool. Il a posé le livre quand je suis entré dans la chambre et m’a tendu les bras. Je l’ai rejoint. Nous nous sommes vite retrouvés l’un contre l’autre, l’un collé à l’autre nous embrassant goulûment, nous caressant avec tendresse. Il n’y avait aucune gène entre nous, tout était naturel comme si nous nous connaissions depuis longtemps. Nos corps s’épousaient sans retenue. Nos sexes se sont collés l’un contre l’autre et nous nous sommes ainsi masturbés réciproquement. Nous avons joui en même temps, nos corps collés l’un contre l’autre par la force de notre extase … et par le sperme !  


Nous sommes restés un long moment ainsi avant de nous décider à passer sous la douche. J’y suis parti le premier mais il m’a rejoint très vite et s’est glissé sous l’eau avec moi. Il m’a lavé comme une mère, avec amour, délicatesse et tendresse. On a refait l’amour, je l’ai sucé, léché, caressé, il a fait de même. Je n’oublierai jamais sa langue caressant la naissance de mes couilles à l’entrejambes et remontant jusqu’à mon gland, ni la douceur de l’arrière de ses genoux si agréables à caresser.  On a vidé le chauffe eau et quand l’eau a commencé à rafraîchir il m’a dit : « bon, j’y vais ». Il s’est séché et est parti vers la chambre pendant que je me séchais à mon tour. A ma grande surprise je l’ai retrouvé dans le lit. Il m’a dit : « j’aime beaucoup ta peau, ça te gène si je reste coucher ici ? ». J’étais moi aussi très bien et nous avons passé la nuit blottis l’un contre l’autre. Il est parti au petit matin, je lui ai laissé, à tout hasard, mon numéro de téléphone. Il n’avait pas de portable, je devrais donc attendre son éventuel appel. 


Et jusqu’à la fin de mes vacances, j’ai eu la joie de le retrouver chaque jour, soit pour une sieste coquine soit pour la nuit (et même certains jours pour les deux) dans mon lit. 
Je commençais à tomber sérieusement amoureux, lui n’aimait que ma peau et ma façon de faire l’amour. Je suis rentré sur le continent à la fin de mes vacances. Lui est reparti travailler à Paris. Je suis allé plusieurs fois le voir mais nos week-ends étaient torrides et passés à faire l’amour des heures entières soit il était sur un autre coup et me présentait un copain qui pourrait éventuellement me satisfaire sexuellement. J’ai donc vite renoncé à ces escapades. Je n’avais pas besoin de lui pour baiser et le savoir si proche et inaccessible me gâchait le plaisir. 









Il m’a rappelé parfois quand il passait vers chez moi : « t’es libre en ce moment, j’ai envie de toi » et le pire est que si j’étais libre nous finissions au lit avec toujours le même plaisir pendant l’acte et les regrets ensuite. J’ai fini par lui dire de m’oublier, il l’a fait, mais moi je pense encore très souvent à lui, la preuve, c’est lui le L que j’ai choisi. 

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